Pour la petite histoire, le cheval était dressé jusqu’au milieu du XXe siècle pour l’armée et la vie agricole. La création des centres équestres a démocratisé la pratique. Il vit en moyenne 25 à 30 ans suivant les races et suivant son entretien et son activité.
Un bon centre possède des écuries de dimensions convenables. Ainsi lui sont dédiés des box, des stalles assez larges pour manger et dormir, un petit pré portant le nom de paddock où il peut s’ébrouer avec d’autres et se détendre à loisir.
Un bon centre, c’est aussi une équipe à l’écoute des besoins de l’équidé : dentiste, ostéopathe, maréchal-ferrant, vétérinaire. La qualité de l’enseignement dépend du soin apporté au cheval.
Connaître les besoins de l’animal est le meilleur moyen pour veiller à sa qualité de vie. Constamment en éveil, il doit se sentir rassuré, protégé et aimé. Il mange par petites quantité, boit entre 20 et 40 litres d’eau, il doit être brossé quotidiennement, conserver des dents saines, dormir dans de la paille fraîche. Le manque d’exercice et de soins sont des facteurs de stress générateurs de pathologies sérieuses. Ces attentions quotidiennes sont la base d’une belle amitié entre celui qui peut donner et celui qui reçoit.
La fédération française d’équitation compte aujourd’hui plus de 700 000 licenciés en France, soit autant de personnes enclines à respecter cet animal noble dont l’intelligence a, depuis la nuit des temps, marqué les esprits.